Servir le sport en écrivant

Interview:

Mickael stagiaire à l'EMI répond à nos questions.

Quel est votre plus ancien souvenir d’actualité ?
Mickael : C'est la finale de la coupe du monde 1994 Brésil/Italie, j’avais sept ans.  Je me rappelle, toute la famille vibrait. Par nos origines portugaises, on soutenait le Brésil. Au moment de « notre » victoire par tir au but, l'euphorie de ma mère était à son comble ! Cet évènement, notre passion familiale pour le football ont orienté mes goûts pour la suite.  Je pratique ce sport depuis tout petit et maintenant j'écris des résumés de match sur un site web que j'aime valoriser par des références historiques.

Quel est votre rapport à la lecture et l’écriture ?
M. : Dans mon enfance, j’ai eu un rapport compliqué avec la scolarité, particulièrement avec le français et ses conjugaisons compliquées. Je préférais les maths. La lecture m'était rébarbative jusqu’à ce que je découvre « Le Meurtre de Roger Ackroyd » d’Agatha Christie, Hercule Poirot me plaisait comme tout le genre Policier. J’ai passé aussi de bons moments avec les bandes dessinées. Puis j’ai découvert Courrier International qui m’a ouvert au monde. Aujourd’hui lire et écrire font vraiment partie de ma vie.

Comment vous tenez-vous informé de l’actualité ?
M. : Principalement à partir du web. Je reçois la version papier de Courrier International qui me donne une vue de la presse étrangère. Hélas, avec ma vie professionnelle, je n’ai pas assez de temps pour tout lire. A la télévision, je regarde « Quotidien » sur TMC, de manière condensée on y trouve des chroniques culturelles, politiques intéressantes.  Sur la route lors de mes déplacements, j’écoute tous les radios sur mon passage RTL, RMC,… c’est intéressant pour avoir des infos de différents points de vue.

Qui rêvez-vous d’interviewer ?
M. : Le boxeur des années 70, Mohamed Ali. Ce personnage charismatique m’impressionne pour sa carrière et son mental hors du commun. Au plus haut de sa carrière, en refusant d’aller faire la guerre du Vietnam, il n’a pas hésiter à perdre son titre de champion du monde et stopper net sa carrière sur le sol américain.  Ce boxeur adulé a su garder une grande sagesse et s’engager pour sa communauté quand il le fallait. Par exemple, il allait dans les maisons de correction pour soutenir les jeunes exclus. 

Entretien réalisé par François Valette